la sculpture:

quelques réalisation de Maurice Grelaud





la spéculation financière sur les œuvres dépends de la spéculation intellectuelle qui les a promues….
Lorsque le théoricien est complètement satisfait par une pièce d’art, il y a lieu de s’inquiéter pour elle, car cela veut dire qu’elle colle exactement aux mots dont il l’entoure.
Or, quoi qu’on en dise aujourd’hui, une œuvre digne d’attention a toujours outrepassé les commentaires qui l’ont précédée et suivie.

J.P.Domecq: Artiste sans art. édition Esprit . année 1999

Personnellement, je n’ai jamais suivi une école, un “maître”, une technique, j’ai toujours regardé les sculptures avec un certain intérêt, avec cette curiosité de voir en même temps l’œuvre, mais aussi celui qui à fait, faute de le voir, je l’imaginais, et forcément un jour, j’ai eu envie de pratiquer.

Je suis allé dans des carrières, et j’ai demandé à prendre des chutes dans les dépôts qui ne servaient pas à la production de l’entreprise.

Les débuts furent un peu décevant, on n’arrive pas toujours à ce que l’on désire, il faut affiner, recommencer encore et encore. J’ai commencé avec du grès de l’Aveyron, puis des pierres calcaires blanches, des grès d’Espagne assez fins et assez durs, avant de découvrir le marbre

Je n’ai jamais été vraiment satisfait par les sculptures que j’ai réalisé, lorsque je les regarde, je ne vois que les défauts, et c’est comme ça que j’évolue vers le mieux.

La pierre n’est pas élastique, si l’erreur a creuser dedans est irréparable, il faut tout reprendre, ou changer l’idée à réaliser, sauf à utiliser des résines avec poudre de pierre, mais je me refuse à cette solution de triche. La sculpture pour moi, c’est un plaisir que l’on fait parce que on l’aime. Ce qui me plaît, c’est faire sortir de la pierre une image la plus réussie, telle qu’on la voit dans la réalité.

Je ne pense pas que l’on puisse apprendre à créer une œuvre, comme on apprend la technique de la copie, qui elle, est une pure technique à plusieurs facettes, à l’aide de compas, de règles et autres outils. Cependant il existe quelques livres bien faits et qui donnent un aperçu sur la technique de la taille, des bronzes, du modelage, Je prendrai comme exemple, le livre (un peu cher) “la sculpture”, ‘méthode et vocabulaire’, édité par le ministère de la culture, sous les presses de l’imprimerie nationale.

La création est un désir, une envie, une motivation, un rêve qui se concrétise, et rien d’autre. Ça ne s’apprend pas. On tape dans le caillou, certains sont plus durs que d’autres, le marbre se chasse avec des outils bien affûtés ou bien forgés, on ne l’attaque jamais de front, car il cassera c’est sûr, c’est comme du verre, Il faudra être patient et prudent, pour rendre le marbre lisse et brillant.

A vos cailloux

Quelques réalisations

Maurice Grelaud à la taille.
Rosace terminée. Maurice
taille directe: marbre blanc de St Béat. Maurice
taille directe pierre calcaire Maurice
bas relief naïf . Maurice
étude en marbre. Maurice Grelaud
taille-directe en grès. Maurice Grelaud
copie bas-relief-marbre-carrare. Maurice Grelaud
vasque en grès (1m20 diamètre: taille Maurice Grelaud
taille-directe grès d’Espagne : Maurice Grelaud
linteau en pierre calcaire- taille directe
grès de l’Aveyron -taille année1980
grès rose taille en cours
taille angle main-courante
cheminée style gothique- réalisation Grelaud Maurice et Marcelo Carpaneto
dessins Maurice Grelaud
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